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Recherche par lecteur : François de Courcy

29 résultats. Page 1 sur 2.

Durée : 22h. 35min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21698
Résumé:Ma charmante, mon inoubliable ! Tant que les creux de mes bras se souviendront de toi, tant que tu seras encore sur mon épaule et sur mes lèvres, je serai avec toi. Je mettrai toutes mes larmes dans quelque chose qui soit digne de toi, et qui reste. J'inscrirai ton souvenir dans des images tendres, tendres, tristes à vous fendre le cœur. Je resterai ici jusqu'à ce que ce soit fait. Et ensuite je partirai moi aussi.
Durée : 5h. 24min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 24707
Résumé:Nous apprenons à l'école les grands hommes qui ont fait l'histoire. Clémentine Portier-Kaltenbach nous propose ici de rencontrer les grands z'héros de l'histoire : ceux à l’origine des ratages, de fiascos, les démissionnaires, les responsables des défaites etc.
Durée : 7h. 28min.
Genre littéraire : Philosophie/religion/spiritualité
Numéro du livre : 24496
Résumé:L'athéisme en tant qu'il nie l'existence de Dieu ou la divinité de Jésus n'est pas le pire refus de Dieu possible. D'aucuns ont trouvé Dieu et pourtant ne le servent pas, le servent d'autant moins. Ils se perdent dans la mesure même où ils l'ont trouvé. Ceux-là ne sont pas athées, ils reconnaissent tous les articles de la foi catholique et, néanmoins, refusent Dieu de la manière la plus radicale, en connaissance de cause. Ceux-là surpassent l'athéisme et nous découvrent un lieu plus ténébreux, d'autant plus ténébreux qu'il se sert de la lumière pour épaissir ses ténèbres. Tel est le lieu du démoniaque. Il concerne premièrement les démons, sans doute, mais un chrétien ne saurait l'ignorer, car il désigne aussi une possibilité tragiquement sienne, celle d'une perdition qui s'ouvre au coeur même de la chrétienté. Le démoniaque n'est pas tant de vouloir le mal, que de vouloir faire le bien sans obéir à un autre, de vouloir faire le bien par ses seules forces, dans un don qui prétend ne rien recevoir, dans une espèce de générosité qui coïncide avec le plus fin orgueil.
Durée : 3h. 15min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21248
Résumé:Julien est bègue depuis l'âge de dix ans, depuis que son père l'a surpris en train de brûler les testicules d'un chat errant. Bègue mais pas manchot quand il s'agit de tenir une plume. À la recherche d'un stage et bien désireux de fuir l'exemple "mini-bourgeois" de ses parents, Julien dégotte une place à la Foulée Verte, ONG quasi mystique défendant les pingouins du pôle et la couche d'ozone. Sous la houlette d'Ulis, le chef charismatique au glorieux passé et de la belle Celsa, Julien s'épanouit et s'enflamme pour la cause, prêt à tout pour faire triompher ses idéaux et ceux de ses supérieurs. À tout dites-vous ? À tout, oui. Car, quand une ONG baptisée "Enfance et vaccin" s'installe dans le même immeuble, bousille affiches et vélos, lance des insultes et pactise avec les pires ennemis de la Foulée Verte, c'est la guerre que l'on déclare. Et Julien, en plus de son rôle de chroniqueur de guerre, est bien décidé à en découdre. Iegor Gran a un talent d'écriture certain, beaucoup d'humour et une dent contre ses personnages. Pas de héros dans cette histoire naviguant sur l'océan de l'absurde mais une tripotée d'individus plus ou moins recommandables qui s'arrachent le monopole de la bonne conscience. Et qui justifient par un soi-disant code d'honneur et un pataquès philosophico-social un peu plus de richesse, un peu plus de pouvoir. Sur ce thème, Iegor Gran offre un très bon roman et donne un grand coup de pied à notre société. Comme quoi le mariage des deux n'est pas impossible.
Durée : 10h. 42min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21137
Résumé:Ils s'appelaient autrefois Wendel, Schneider, Rothschild, plus tard Michelin, Renault, Citroën, Boussac ou Dassault. Aujourd'hui, ils se nomment Ernest-Antoine Seillière, Bernard Arnault, François Pinault, Claude Bébéar ou Jean-Luc Lagardère. Ils étaient, ils sont toujours quelques dizaines de grands patrons, maîtres du pouvoir économique, et bien décidés à peser de tout leur poids sur les destinées de la société française. Depuis que la République s'est installée en France, cette élite patronale n'a jamais cessé d'exercer une influence souvent décisive sur le fonctionnement de la démocratie. C'est à une poignée de grands hommes d'affaires libéraux que l'on doit la stabilisation financière du régime républicain dans les années 1870. C'est grâce à la mobilisation de quelques grands industriels de la métallurgie ou de l'automobile que la France a pu se lancer dans l'effort de guerre en 1914. C'est avec un certain nombre d'entre eux que le régime de Vichy est entré dans la voie de la collaboration et ce sont eux qui se sont lancés dans la bataille de la reconstruction. C'est un peu à cause d'eux que les espérances de la gauche se sont brisées, au moment du Cartel des gauches, du Front populaire, et se sont infléchies après 1981. Ce sont eux qui ont gagné le combat de l'économie de marché. Qui sont ces hommes, qui sont ces maîtres de l'économie, assez puissants pour influencer les princes qui nous gouvernent ? Que valent les mythes qui les accompagnent, depuis le complot des banques juives jusqu'aux nouvelles deux cents familles ? Comment cette oligarchie patronale s'est-elle renouvelée, organisée depuis un siècle ? Qui sont ses alliés, ses confidents, ses serviteurs ? Quelles sont leurs armes pour convaincre, pour protester, pour imposer, et quels sont leurs réseaux d'influence ? Qui ont-ils fréquenté, qui ont-ils financé, qui ont-ils corrompu pour parvenir à leurs fins ? En somme, peut-on vraiment les considérer comme un " cinquième pouvoir " ? Pour répondre à ces questions, Jean Garrigues a remonté le fil de notre histoire contemporaine, depuis les années de fondation de la IIIe République jusqu'à nos jours. Il a épluché les archives et retracé le parcours comme les idées des acteurs de ce grand jeu. Sans a priori mais sans tabou, sans diabolisation mais sans complaisance, voici l'histoire de ces hommes d'influence, qui ont joué un rôle de premier plan dans la vie politique de la France contemporaine.
Durée : 4h. 50min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 21050
Résumé:Le battement d'ailes d'un papillon au pays du Matin calme provoquant un ouragan à l'autre bout du monde ; la rupture d'une " manille à cinquante balles " à l'origine de catastrophes en chaîne : au coeur de ce roman, le jeu du hasard et de la nécessité fait basculer le destin de trois hommes. Trois naufragés, chacun à sa manière. Roscanvel, jeune ingénieur brillant et marin d'exception, rescapé du naufrage d'une course en solitaire, hissé à bord d'un cargo " poubelle ", s'empare des commandes au beau milieu d'un typhon et se retrouve condamné pour mutinerie et pour meurtre... Le narrateur, auquel son filleul Roscanvel raconte son histoire pour qu'il la consigne dans un livre. Cet ancien légionnaire a connu l'aventure mais il vit désormais retiré dans un petit port breton rythmé par les tempêtes qui menacent les chalutiers et alimentent la chronique locale des bistrots de la criée. Joakim Profieffke, capitaine du cargo à la dérive, personnage monstrueux vautré dans sa souille et racheté par sa fin. Au fond, l'existence d'un homme appartient-elle à celui qui l'a vécue ou à celui qui l'écrit ? Pierre Schoendoerffer raconte une histoire simple, qui roule ses personnages dans le chaos des vagues. C'est un roman au lyrisme noir, à l'ironie désabusée, à l'inquiétude métaphysique.
Durée : 3h. 29min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22935
Résumé:Ce spécialiste de l'Asie orientale contemporaine présente dans la collection Que sais-je l'histoire du Viêt-Nam.
Durée : 10h. 58min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 22091
Résumé:Le nom d'un seul être symbolise rarement une époque. C'est pourtant le cas de Barras : il demeure l'homme du Directoire, régime sans grande autorité, succédant à la Terreur et dont la liberté de moeurs a été jugée sévèrement. Il passe surtout pour l'amant de Joséphine de Beauharnais qu'il a jetée dans les bras de Bonaparte, dont il a assuré la carrière avant que celui-ci ne l'évince du pouvoir. Aventurier, jouisseur corrompu, vivant dans un luxe effréné, cet aristocrate provençal rallié à la Révolution s'impose comme l'un de ceux qui mirent fin au pouvoir de Robespierre et permirent à la République de survivre quatre ans encore, au long d'une sorte de principat exercé au milieu des orages, avant l'établissement du Consulat et de l'Empire. Proche de la jeune génération romantique lorsqu'il se mit à écrire ses Mémoires, il prit conscience de l'intérêt romanesque de ses souvenirs : sa jeunesse aventureuse, ses relations avec Mme de La Motte dans l'affaire du Collier, sa visite chez Robespierre au printemps 1794, sa découverte horrifiée de l'enfant du Temple, le récit détaillé du 9 Thermidor, ses rencontres avec Mme de Staël, Talleyrand, Fouché...
Durée : 22h. 39min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 26343
Résumé:L'auteur de Philippe le Bel s'attache aujourd'hui à ce long siècle qui suivit la mort des derniers Capétiens. Mais fallait-il écrire l'histoire d'une guerre? Jean Favier montre que ce conflit n'est pas seulement phénomène en soi, il exprime les mouvements profonds qui animent la société médiévale: par-delà les batailles _ où il arrive que le sort d'un royaume se joue en quelques quarts d'heure _, la guerre devient facteur déterminant des infléchissements de l'histoire dès lors que le noble et le clerc, le bourgeois et le paysan pensent et se comportent en fonction de cette guerre. Qu'elle soit réelle ou supposée, proche ou lointaine, voilà qui change peu cet horizon mental qu'est la guerre pour cinq générations qui ont su qu'elle faisait partie de leur vie. La guerre de Cent Ans a été le lot commun des individus comme des groupes humains, celui des féodaux encore pris dans leurs fidélités contractuelles, celui des officiers royaux découvrant le service de l'Etat à mesure qu'ils le conçoivent, celui de maîtres de l'Université que leurs engagements intellectuels mènent à des conflits qui n'étaient point les leurs. En un étonnant contrepoint où passent les visages renouvelés d'un Charles le Mauvais, d'un Bertrand du Guesclin, d'un Pierre Cauchon et de bien d'autres, Jean Favier fait jouer les thèmes divers qui s'appellent le nationalisme naissant, la réforme de l'Etat et l'unité de l'Eglise, le prix du blé et le salaire du maçon, l'influence parisienne et la force provinciale, le métier des armes et la volonté de paix.
Durée : 8h. 11min.
Genre littéraire : Sciences/technologie
Numéro du livre : 23064
Résumé:Ceux qui parlent d’épuisement énergétique oublient le réchauffement climatique et la sombre perspective qu’il représente. Si en effet tout le carbone contenu dans les énergies fossiles accessibles à un coût raisonnable était émis dans l’atmosphère, la hausse des températures serait catastrophique. Pour l’éviter, l’humanité devra laisser sous le sol plus de la moitié des ressources disponibles : contrairement à l’idée reçue, l’énergie fossile est donc surabondante. La réduction des émissions de gaz à effet de serre passe-t-elle nécessairement par un changement radical de notre mode de vie ? Non, répond Henri Prévot. Le nucléaire peut-il être remplacé par d’autres formes d’énergie « sans carbone » ? Non car celles-ci, à part la biomasse, ne représenteront pas plus de 10 % des émissions que nous devrons éviter. Cela coûtera-t-il cher ? Pas trop si l’on va progressivement : dans trente ans, de 1 à 2 % du PIB. La France peut-elle faire quelque chose sans attendre de coordination mondiale ? Oui, et c’est là son intérêt économique et stratégique. Comme on le voit, les réponses d’Henri Prévot sont fortes et originales et le situent hors des camps habituels. Elles sont toujours argumentées et n’éludent aucune des questions que se pose le grand public (l’avenir du nucléaire, la suite du protocole de Kyoto…). Ce livre devrait devenir un ouvrage de référence dans un débat qui ne fera que prendre de l’ampleur.
Durée : 11h. 7min.
Genre littéraire : Biographie/témoignage
Numéro du livre : 21378
Résumé:" Je suis d'une tribu qui nomadise depuis toujours dans un désert aux dimensions du monde. Nos pays sont des oasis que nous quittons quand la source s'assèche, nos maisons sont des tentes en costume de pierre, nos nationalités sont affaire de dates ou de bateaux. Seul nous relie les uns aux autres, par-delà les générations, par-delà les mers, par-delà le Babel des langues, le bruissement d'un nom... " ... et tel est bien, dans cette odyssée, le projet d'Amin Maalouf : brasser l'histoire des siens, revisiter leur mémoire, et ressusciter le destin de cette " tribu " Maalouf qui, à partir du Liban, essaimera de par le monde - jusqu'aux Amériques, jusqu'à Cuba... Dans cette aventure qui court sur plus d'un siècle, le romancier du Rocher de Tanios et de Léon l'Africain convoque les morts, les vivants, les ancêtres, les fantômes ; il explore leur légende ; il les suit à travers les convulsions de l'Empire ottoman ; il observe cette diaspora de mystiques, de francs-maçons, de professeurs, de commerçants, de rêveurs polyglottes et cosmopolites. Il sait que leur sang fiévreux bat dans ses veines. Et il sait que son propre parcours serait vain s'il n'était lui même, par l'écriture et le cœur, fidèle à cette généalogie tumultueuse. Roman vrai ? Fresque taillée à même l'histoire ? Secrets de famille ? Ces Origines sont, de fait, une majestueuse reconnaissance de dettes. C'est aussi une longue et noble prière. Un chant d'amour à l'endroit d'une famille qui reste l'unique patrie de cet écrivain de l'exil.
Durée : 11h. 3min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 21170
Résumé:"La propagation généralisée de la misère et de l'indigence est un scandale social évidemment inadmissible, surtout dans des sociétés parfaitement à même de l'éviter, constate Majid Rahnema. Et la révolte viscérale qu'elle suscite en chacun de nous est tout à fait compréhensible et justifiée. Mais ce n'est pas en augmentant la puissance de la machine à créer des biens et des produits matériels que ce scandale prendra fin, car la machine mise en action à cet effet est la même qui fabrique systématiquement la misère. Il s'agit aujourd'hui de chercher à comprendre les raisons multiples et profondes du scandale. C'est cette recherche qui m'amène aujourd'hui à montrer combien une transformation radicale de nos modes de vie, notamment une réinvention de la pauvreté choisie, est désormais devenue la condition sine qua non de toute lutte sérieuse contre les nouvelles formes de production de la misère."
Durée : 10h. 7min.
Genre littéraire : Société/économie/politique
Numéro du livre : 23032
Résumé:Publié en Israël en 2007, Vaincre Hitler a suscité de très débats. Et pour cause : l'auteur, ancien président de la Knesset y déplore le fait qu'Israël, plus de soixante ans après Auschwitz, définit son identité quasi exclusivement par rapport à l'Holocauste. Critiquant le virage nationaliste et ethnique qu'a pris le pays au cours des dernières décennies, il s'oppose aux nouvelles " théories raciales juives " des extrémistes religieux et stigmatise l'usage de la force militaire. Mais Vaincre Hitler est aussi un livre de souvenirs où l'émotion côtoie l'indignation. Avraham Burg y évoque son enfance dans la " petite Allemagne " de Jérusalem, dialogue avec sa mère et, au-delà de la mort, avec la figure tutélaire de son père, Yossef Burg, ancien dirigeant du Parti national religieux et ministre pendant plusieurs décennies. Dans cet ouvrage émaillé de références à la Bible et aux grands textes du judaïsme, Burg laisse parler son chagrin et son inquiétude. Mais il construit aussi un nouveau programme pour Israël dans le concert des nations, véritable message d'espoir où se matérialise son rêve d'un retour à la sérénité et aux valeurs universalistes et humanistes du judaïsme. L'"autre" ne devrait plus être perçu, selon Burg, comme une menace, mais comme un potentiel de coopération.
Durée : 9h. 58min.
Genre littéraire : Roman : au sens large et aventures
Numéro du livre : 22848
Résumé:Dans la prison d'État de Californie, à San Quentin, Darrell Standing s'apprête à être pendu. Il y a huit ans, alors professeur d'agronomie à l'école d'agriculture de Berkeley, il a été condamné à perpétuité pour crime passionnel. Sur les huit années d'incarcération, il a passé cinq ans dans les ténèbres d'un cachot, surnommé la "mort vivante". Victime d'une dénonciation calomnieuse, il est maintenant condamné à mort. En attendant l'heure fatale, il s'évade au gré de son imagination dans le passé. Il se voit ainsi au cœur du Paris de Louis XIII sous les traits du comte Guillaume de Sainte-Maure ; comme enfant rescapé d'une caravane de pionniers massacrés par les Indiens ; en marin anglais marié à une princesse coréenne du XVIe siècle ; comme matelot viking bientôt reconverti en centurion de Ponce Pilate au moment du procès de Jésus ; en homme des cavernes à l'aube de l'humanité. Passant du réalisme au fantastique, de l'univers monotone et exigu d'une geôle aux rebondissements émaillés de prodiges, Le Vagabond des étoiles est à la fois un procès contre l'univers carcéral et un hommage à l'imaginaire.
Durée : 9h. 54min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21709
Résumé:Née de la révolution de novembre 1918, victime de la prise de pouvoir nationale-socialiste en 1933, la république de Weimar a laissé un souvenir ambigu : d'un côté, un régime fragile, ébranlé de 1919 à 1923 par les insurrections, les tentatives de coup d'Etat, la crise économique et l'occupation alliée, incapable d'enrayer la montée en puissance d'Hitler et de ses partisans ; de l'autre, la première tentative de démocratie allemande, ère sans précédent de liberté politique, de foisonnement intellectuel et de créativité artistique. Dans ce livre, devenu un classique en langue allemande, l'historien Horst Möller nous met en garde contre tout déterminisme. Si ses chances de réussite étaient faibles, la république de Weimar, n'était pas irrémédiablement vouée à l'échec. Héritiers de la défaite et de la révolution, chargés du lourd fardeau du traité de Versailles, ses fondateurs parvinrent à construire un nouvel ordre constitutionnel et offrirent à l'Allemagne quelques brèves années de stabilité. Son échec final ne se comprend que dans le moyen terme de la période 1918-1945, marquée par la contestation et le renversement de la légalité; l'idéologisation et la polarisation de tous les secteurs de la société. Son histoire est une leçon de culture politique, d'une actualité inentamée, sur la possibilité de la démocratie et les dangers qui la guettent. Une leçon qu'ont retenue les bâtisseurs de l'Allemagne moderne et que doivent méditer tous ceux, qui, en Europe, considèrent la démocratie non comme un acquis, mais comme un combat.
Durée : 10h. 19min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21896
Résumé:De 1764 à 1767, une bête mystérieuse sème la terreur dans le Gévaudan et le sud de l'Auvergne, tuant plus de cent personnes, hommes, femmes et enfants. Elle échappe à toutes les battues, déjoue tous les pièges. Quel était cet animal fabuleux ? Sous le mythe, se cachait-il de sadiques meurtriers ? L'envoyé spécial de Louis XV a-t-il trompé les notables et le peuple ? Michel Louis livre de cette affaire un récit passionnant : les attaques, les grandes chasses, les actions héroïques, les intrigues, les récompenses promises... Fondé sur des documents officiels, la tradition orale et les acquis de la zoologie moderne, cet ouvrage est le plus complet qui ait été écrit sur une des plus fameuses énigmes de notre histoire.
Durée : 12h. 38min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 21832
Résumé:L'équipée de Varennes ne figure pas dans le canon des "journées révolutionnaires" : ni foules anonymes en fureur, ni sang versé, ni exploits individuels, ni vaincus. À Varennes, un roi s'en est venu, un roi s'en est allé, avant de retrouver une capitale sans voix et une Assemblée nationale appliquée à gommer la portée de l'événement. Autant dire une journée blanche. Et pourtant, ce voyage apparemment sans conséquence fait basculer l'histoire révolutionnaire : il éteint dans les esprits et les cours l'image paternelle longtemps incarnée par Louis XVI ; met en scène le divorce entre la royauté et la nation ; ouvre inopinément un espace inédit à l'idée républicaine ; et, pour finir, projette la Révolution française dans l'inconnu. Le livre de Mona Ozouf reconstitue cette histoire à la fois énigmatique et rebattue. Il en éclaire les zones obscures, pénètre les intentions des acteurs et observe le démenti que leur inflige la fatalité ; avant d'interroger les lendemains politiques d'une crise qui contraint les révolutionnaires à "réviser" la Révolution. Réapparaissent ainsi des questions aujourd'hui encore irrésolues : y a-t-il une politique distincte du roi et de la reine ? Peut-on faire de Varennes l'origine de la Terreur ? Quelle figure de république voit-on se dessiner dans le chaos des passions du jour ? Ce moment tourmenté, écrit l'auteur, ouvre une vraie fracture dans l'histoire de France. Il allonge déjà sur le théâtre national l'ombre tragique de l'échafaud. Dix-huit mois avant la mort de Louis XVI, Varennes consomme l'extinction de la royauté.
Durée : 11h. 25min.
Genre littéraire : Roman historique/biographique
Numéro du livre : 21529
Résumé:Ce ne sont pas, on s'en doute, les époques paisibles et souriantes qui font les bons romans historiques. Or, quelle période de notre histoire fut moins paisible, plus mouvementée, plus sanglante et plus délirante que la Révolution française ? Avec une perspicacité fondée sur une érudition sans faille, Hubert Monteilhet s'en est avisé. Et la passionnante histoire qu'il nous livre, riche en ténébreuses intrigues comme en révélations insolites, en rebondissements tragiques comme en péripéties où le drame tourne soudain à l'irrésistible farce, nous montre qu'il a su tirer pleinement parti des étonnants matériaux romanesques qui s'offraient à lui. A travers les multiples aventures de Lazare de Kervignac, jeune aristocrate de province venu dans le Paris révolutionnaire sous une fausse identité, et agent malgré lui du mystérieux et omniprésent baron de Batz, le plus redoutable et machiavélique des conspirateurs royalistes, nous découvrons les stupéfiantes folies, parfois cocasses mais souvent sanglantes, d'une époque où tous les instincts se déchaînaient ensemble, toutes les utopies les plus démentes se donnaient libre cours, tous les vices s'exerçaient au nom même de la vertu. S'étant introduit dans l'entourage de Saint-Just et s'étant acquis la faveur de celui-ci, le jeune Kervignac se retrouve en même temps au cœur de la conspiration qui aboutira au 9 Thermidor et à la chute de Robespierre, événements dont Monteilhet nous donne une interprétation inédite et d'autant plus fascinante qu'elle est étonnamment plausible.
Durée : 15h. 19min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 22905
Résumé:À la charnière de deux siècles, entre 1880 et 1914, s'est produit l'un des événements majeurs de l'histoire des temps modernes le partage de l'Afrique. Sept puissances européennes ont participé à ce que l'on a appelé « la course au clocher », menée jusqu'au coeur d'un continent alors très mal connu : avec la France qui y établit une grande part de son empire colonial, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et le Portugal. Sept sphères d'influence, plus ou moins vastes, pour cette Afrique qui, plus d'un siècle après, malgré des décennies d'indépendance, en porte durablement l'empreinte, à commencer par les frontières héritées de la colonisation et toujours plus contestées. Pour la première fois sont rassemblés dans un récit global tous les épisodes d'une histoire complexe où s'intriquent diplomatie et économie, où se croisent hommes d'État, chefs militaires, aventuriers chercheurs d'or ou de diamants : Brazza et Stanley, Bismark et Ferry, Rhodes, Goldie et Léopold II, le roi qui se veut entrepreneur au Congo; mais aussi Samori, Ménélik, le khédive égyptien, le sultan chérifien ou encore, au large du continent, la reine de Madagascar.
Durée : 7h. 44min.
Genre littéraire : Histoire/géographie
Numéro du livre : 24708
Résumé:L'histoire de notre XXe siècle peut se lire comme un roman. Comme un roman, elle s'est construite sur des rencontres, des luttes, des trahisons: Heidegger supprimant la dédicace de son livre, Être et Temps, à son ancien professeur de philosophie, Edmund Husserl, parce que ce dernier était juif; Freud conversant avec Mahler dans les rues de Leyde, une nuit d'été de 1910 ; Husserl appelant à lutter, en mai 1935, contre la chute de l'Europe "dans la haine spirituelle et dans la barbarie". C'est cette même conférence que devait découvrir Jorge Semprun, alors interné à Buchenwald, par l'entremise d'un autre détenu, Felix Kreisler, au cours des heures de discussions dominicales volées à l'enfer du camp auprès de Maurice Halbwachs.